5G : ni pour, ni contre, bien au contraire !

                                                     Appel à contribution

 

La 5G se présente comme une importante amélioration de la 4G mais la technologie d’onde et le principe de transmission sont les mêmes dans les deux. Grâce à un traitement mathématique la 5G permet de transmettre à un débit moyen de 100 Mégabits avec des pointes à plusieurs Gigabits, c’est-à-dire jusqu’à 100 fois plus rapide que la 4G avec une haute fiabilité et moins de latence.

Dans un premier temps, dans une zone ou la 5G est installée, un smartphone commencera par se connecter en 4G, mais passera automatiquement en 5G sauf opposition de l’utilisateur.

En utilisant la 5G, un grand nombre d’applications y gagneront en productivité : Automatisation industrielle, télémédecine, véhicule autonomes, villes intelligentes, objets connectés, vie quotidienne et bien sûr, jeux interactifs.

Pour les économistes, la 5G est un accélérateur de la mutation numérique de notre système économique car un grand nombre de secteurs d’activité vont bénéficier de gains de productivité re-structurants.

Pour ne pas pénaliser les utilisateurs de la 4G, le déploiement se fera par l’utilisation de nouvelles gammes de fréquence (de 3.3 GHz jusqu’à 26 GHz dans le futur), ce qui doit se traduire par de nouvelles antennes à installer, en majorité sur les mâts actuels.

En France, comme dans beaucoup d’autre pays, les autorités se sont déjà prononcées pour le déploiement de la 5G ce qui a déclenché des critiques d’ordre sanitaire, écologique, économique et opérationnel.

On constate des mouvements de contestation d’associations, de scientifiques et d’écologistes qui s’opposent à la 5G en invoquant, des effets possibles sur la santé et sur l’environnement et l’absence de démocratie avant   déploiement.

Citons l’association P.R.I.A.R.T.EM et Agir pour l’environnement qui ont déposé en janvier 2020 un recours devant le Conseil d’Etat.

Les réseaux mobiles (4G et 5G) sont accusés de provoquer des cancers (selon l’OMS, plus de 30 minutes par jour près du téléphone augmente de 40 % le risque de tumeur cérébrale) et de l’hypersensibilité (perte de mémoire, troubles de la concentration, maux de tête, picotements sur la peau, cervicalgie, lombalgies). L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) n’exclut pas des risques à ces fréquences mais reconnait qu’elle « manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels » tout en précisant qu’elle « ne voit pas en quoi des signaux de la 5G seraient fondamentalement différents et plus dangereux que ceux de la 4G ». En réalité, le risque essentiel que voient les opposants est le fait que les fréquences plus élevées que pour la 4G seront dangereusement proches de celles propres à nos cellules vivantes et risqueraient en conséquence de développer des cancers …

Pour L’OMS, on retrouve le même positionnement. Les ondes électromagnétiques sont classées dans la catégorie des cancérogènes « possible » pour l’homme tout en reconnaissant que « la recherche n’a pas pu fournir de données étayant une relation de cause à effet ». Et pourtant les ondes électromagnétiques sont aussi de plus en plus connues et appréciées pour soigner et guérir de nombreuses maladies humaines !

Ces quelques lignes incitent à penser qu’une démarche de recherche scientifique n’est pas simple dans un contexte de débat d’arguments tous azimuts. Par exemple, tout le monde n’a pas la même sensibilité, c’est comme pour la cigarette ! et si les ondes radio n’avaient aucun effet, alors le four à micro-ondes n’existerait pas…Avec les ondes on peut soigner ou tuer ! Juridiquement, les assureurs auraient depuis 2003 fait préciser dans les contrats qu’ils se désengagent des dommages de toutes natures liés aux ondes électromagnétiques vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile.

 

Par ailleurs, certains écologistes s’opposent à la 5G pour deux raisons. C’est une technologie qui va consommer plus d’énergie que la 4 G et d’autre part elle contribue à l’idéologie de la croissance économique qui grâce à la 5 G va s’accompagner de plus de consommation et donc plus de pollution.

 

 

Plus généralement il semble que le débat sur la 5G suscite dans l’opinion publique plus de méfiance et de scepticisme que d’engouement. Comme on l’a vu récemment certaines communes ont décider de suspendre le déploiement des antennes. On peut alors suggérer de ne pas clore le débat trop rapidement. L’idéal serait de disposer d’études vraiment scientifiques qui ne seraient produites ni pas des lobbys ni par des idéologues ; on peut rêver !

 

 

                                           Appel à contributions

Ces quelques informations sur la 5G ne sont certainement pas suffisantes pour se faire une opinion bien fondée.

Alors, nous vous invitons à nous communiquer, opinions, articles, études, et textes de tous ordres qui permettrons d’alimenter le débat sur le site :

https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-impasses/Politique-industrielle/article/5G-ni-pour-ni-contre-bien-au-contraire

Avec tous nos remerciements.

 

                                                                                                               

                                                                                         Bernard Biedermann

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