Conjoncture et décisions. Bernard Biedermann http://www.Theoreco.com
Effet de Serre : qui est responsable ? septembre 2008
Mots clés: effet de Serre, GIEC, CO2, cycles solaire, température, pensée unique, écologie, ministère de l’environnement, environnement, réchauffement de la planète, changement du climat.
Effet de serre : qui est responsable ?
Le transparent reproduit ci-dessous est issu de la présentation faite au gouvernement français par le « Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable du territoire ». La présentation complète (écrire à Conjoncture et décision pour l’obtenir) expose les enjeux et les risques liés à l’augmentation de la température provoquée par l’activité économique.
Le graphique du transparent 15, produit par : C. Lorius LGGG-CNRS, montre l’ « Évolution des concentrations de CO2 et des températures au cours des temps géologiques ».
Le fait d’établir sur un même graphique la courbe du taux de CO2 et celle des températures dans le temps peut être implicitement interprété comme une corrélation ou comme une relation de causalité.
L’observation du graphique montre que sur la grande majorité de la période (de moins160 000 ans à nos jours), les variations à la hausse et à la baisse de la température précèdent les variations à la hausse et à la baisse du taux de CO2 à l’exception de 2 ou 3 périodes, de -60 000 à-50 000 ans et sur une courte période à -80 000 ans.
L’interprétation du graphique aboutirait donc à une conclusion opposée à la théorie selon laquelle les variations du CO2 agissent sur le niveau de la température.
Par ailleurs, on voit que depuis l’an 0 à aujourd’hui, le taux de CO2 augmente fortement, de 270 à 340 PPMV mais que la température n’a pas (pas encore ?) suivi cette hausse comme cela devrait être le cas si l’on extrapolait la corrélation établit depuis – 1600000 ans. Si, par hypothèse la thèse du GIEC est vraie et si il y a effectivement une relation de causalité dans les proportions que suggère le graphe des deux courbes, le différentiel de température devrait , aujourd’hui s’établir à + 9 degrés ; on serait donc à deux doigts de la catastrophe irréversible !
On peut alors se poser les questions suivantes :
- le graphique est-il mal fait ?
- la relation entre CO2 et température est-elle une simple corrélation ou une relation de causalité ?
- s’il s’agit d’une relation de causalité, quelle est le sens de cette relation, CO2-> température ou l’inverse température -> CO2 ?
Très schématiquement il y a deux théories :
- celle de l’effet de serre portée par le GIEC qui privilégie la théorie déterministe avec causalité CO2 -> température
- celle des cycles solaire développée entre autres par l’ Institut de Physique Soleil-Terre, Division Sibérie, Académie des Sciences de Russie sur la base d’une méthode empirique selon laquelle les variations de température issues de l’activité solaire agissent sur le taux de CO2 qui s’échappe de la terre, des tourbières , des océans….Voir également Sciences et Avenir juillet 2008 , Soleil et climat, les questions qui fâchent : « nous estimons que le soleil pourrait compter pour plus de 69 % dans l’augmentation de la température…… »
Il n’appartient pas à « Conjoncture et décisions » de prendre position dans ce débat qui engendre le doute mais de s’interroger aux conséquences pouvant subvenir dans le cas où la thèse du GIEC serait abandonnée :
- on pourrait s’attendre à ce que des firmes, des états ou des mouvements politiques et des associations de consommateurs rejettent de manière catégorique toute recommandation relative à la protection de l’environnement en invoquant les fausses théories et, ne se gêneraient plus à polluer sans retenue ou à refuser les contraintes concernant la vie quotidienne ( automobile , déchets…). Après tout, le MIT s’était déjà trompé dans ses prévisions produites dans les années 70.
- On serait alors conduit à réviser les ordres de priorités des politiques de protection de l’environnement ;… les programmes relatifs à l’eau ne seraient ils pas plus urgents ?
- Les affectations des budgets des politiques d’environnements seraient à revoir.
Le graphique « officiel », l’existence de thèses contradictoires, les certitudes des uns et des autres accrochées à des convictions politiques, loin d’obéir à la rigueur et aux principes élémentaires des scientifiques risquent de contribuer à une défiance à l’égard des chercheurs auprès du grand public.
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